Tangos sans fin

roman

Description

Selon un vieil adage argentin, la vie se résumerait tout bonnement à un tango.
Il y a de ça, car hormis la chorégraphie toute particulière par laquelle on exprime cette musique, y compris le rôle équivoque de l’homme et de la femme dont on pourrait longuement parler, il est vrai que l’apparente richesse en nuances qui ponctue toute existence, aussi personnelle que celle-ci puisse paraître, a déjà été évoquée un jour par les paroles d’un tango.
En particulier lorsqu’il s’agit de souffrance, d’abandon, de tristesse, ça tout le monde le sait, mais plus intéressant encore, de toute la gamme de trahisons, grandes ou petites, dont est capable l’être humain, que ce soit envers les autres – en particulier ceux que l’on dit aimer –, ou pire encore et bien souvent, envers soi-même.
Si cette histoire mérite d’être écrite, pourrait-on dire en paraphrasant le narrateur, c’est pour essayer de comprendre les règles du jeu d’une vie, au hasard, comme on tombe par hasard sur un tango à la radio, et voilà que ce tango nous parle.