La peinture des peintres

Description

Un essai virulent du peintre Georges Arditi contre la notion d’avant-garde et l’art conceptuel en particulier. Il s’interroge sur l’évolution du traitement du « réel » dans la peinture depuis les premiers dessinateurs rupestres aux créations de Christo.
Georges Arditi revient plus particulièrement sur l’art conceptuel. N’est-on pas allé trop loin ? La peinture, écrit-il, est devenue un « déluge de divagations plus saugrenues les unes que les autres », de « dévergondage honteux de la parole dans ce que l’on nomme par exemple le conceptuel et qui inonde actuellement beaucoup d’endroits, souvent repaires de gamins farceurs ou naïfs dont les avant-gardismes de plus en plus rapides, grotesques ou éphémères tentent de terroriser les modestes et tremblants spectateurs à l’idée de ne pas être modernes ou nouveaux […] Je dis, je gueule, je hurle que si la peinture ne reprend pas contact avec le réel elle est foutue, bonne à jeter aux orties, piétinée, massacrée, crétinisée, néantisée ».