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Esther Williams, la sirène d’Hollywood

Mémoires

 

Description

« Pour la presse, j’étais la parfaite fée du logis, la reine glamour d’Hollywood et un sex-symbol en maillot de bain – cela fait beaucoup pour une seule femme. Tout cela alors que je travaillais douze heures par jour à créer de petits rêves sur pellicule en barbotant dans la piscine géante de la MGM. »

Se souvient-on encore des « aquamusicals », ces films où la comédie musicale rencontre la natation ? Dans les années 1940, pourtant, toute l’Amérique se presse au cinéma pour admirer les numéros de danse aquatique et les cascades de la reine incontestée du genre : Esther Williams. L’actrice fut toutefois bien plus qu’une sirène en Technicolor : d’abord nageuse de haut niveau, recordwoman du 100 mètres, c’est presque par hasard qu’elle devient, à vingt ans, l’égérie de la toute-puissante Metro-Goldwyn-Mayer. Propulsée au cœur de la machine hollywoodienne, elle s’attache dès lors à satisfaire aux exigences de la célébrité et découvre la vie de star. Mais derrière les paillettes, c’est une réalité plus sombre qui se dévoile : victime d’un viol à l’adolescence, elle doit désormais faire face à l’insistance des producteurs, tenir tête aux réalisateurs et repousser les assauts de ses collègues masculins.

Dans ses captivants Mémoires, traduits pour la première fois, Esther Williams retrace son parcours extraordinaire et décrit sans concession l’envers du décor, brossant au passage les portraits d’une galerie de personnages hauts en couleur : Cary Grant, Clark Gable, Lana Turner, Gene Kelly, Johnny Weissmuller, Frank Sinatra, Joan Crawford…

 

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Charles Villalon.

Esther Williams

Espoir de la nation américaine, Esther Williams (1922-2013) rejoint la Metro-Goldwin-Mayer en 1942. Après avoir tourné dans près de trente films dont de nombreux succès au box-office, elle quitte la MGM en 1956. Elle crée par la suite sa propre ligne de maillots de bain.

« Au-delà des souvenirs – culottés ! – d’une femme libre et glamour, Esther Williams raconte un morceau d’histoire, de la Grande Dépression au maccarthysme, l’amertume d’un système qui exploite ses actrices, les abus de toutes sortes, du baiser forcé administré par Clark Gable aux railleries misogynes provenant de Gene Kelly… »

Florence Colombani, Le Point

« Outre son histoire, une illustration des coulisses de cet “âge d’or” qui fut aussi celui de toutes les violences pour les femmes soumises à la loi machiste des studios, son autobiographie permet de découvrir une personnalité hors du commun. Drôle et cruelle, Williams s’y livre aussi sans fard. […] Culte. »

Clémentine Goldszal, Elle

« Camp, scandaleuses, perfides, hédonistes, féministes, ces Mémoires débraguettent l’Americana proprette pour déballer ses dessous sales. »

Frédéric Mercier, Transfuge

« Ses mémoires racontent l’envers du décor avec une franchise qui éclabousse. La sirène brise enfin le miroir des illusions. […] Immergez-vous avec Esther dans un monde où les paillettes se noient dans le chlore, où l’ambition se dispute à la peur. Derrière le sourire mouillé de l’éternelle nageuse se dessine la survivante, la pionnière, une femme moderne avant l’heure. »

Stéphanie Des Horts, Service littéraire

« On découvre une femme drôle, intelligente, courageuse. […] Passionnant. »

Olivia de Lamberterie, Télématin

« La star des studios MGM n’avait pas la plume dans sa poche. Elle raconte avec délice que son compagnon Jeff Chandler se travestissait, les plaisanteries vaseuses de Gene Kelly ou comment Cary Grant l’initia au LSD. Une vision cruelle de l’âge d’or de Hollywood. Qui ferait très certainement un merveilleux film. »

Paris Match

« Esther Williams reste trop méconnue en France alors qu’elle a marqué tout un pan des films musicaux américains. […] À la première personne, elle décrit cette ascension, ses rencontres avec les grands noms de l’époque (Clark Gable, Cary Grant, Frank Sinatra…), mais surtout, l’envers bien sombre du décor pailleté. »

Pauline Weiss, Marie Claire

« Esther Williams, une nageuse de haut vol qui, derrière le glamour, dissimulait un drame intime. Une trajectoire cabossée narrée dans ses Mémoires particulièrement émouvants. »

Voici

« Dans ce captivant La Sirène d’Hollywood, tout juste traduit en français, Esther Williams offre le récit d’une vie hors du commun. Son livre nous fait pénétrer au cœur de la fabrique des stars, […] décrivant aussi le tableau peu reluisant de la condition des actrices à Hollywood. »

France Dimanche

« Sorti un mois après le débarquement des Alliés en Normandie, Le Bal des sirènes affola les compteurs des entrées au cinéma. […] Esther Williams, la sirène, a raconté ses années piscine dans ses Mémoires, publiés en 1999. Bonne plouf, le livre vient d’être traduit en français chez Séguier. »

Françoise Dargent, Le Figaro

Prix : 

25,00

Format : 15 x 21 cm

416 pages

Parution : 30/10/2025

ISBN : 9782386360190