Mirwais revient sur les quatre premières années d’existence de la mythique formation parisienne. « Nous étions le meilleur groupe du monde », affirme-t-il. Et il est vrai que le rock français ne reverra jamais un tel alliage d’élégance et de rage, un mélange artistique aussi audacieux. Taxi-Girl revendiquait l’influence de Kraftwerk, des Stooges, du Velvet Underground ou des Doors. Le groupe officia en première partie de légendes comme les Talking Heads, Siouxsie and the Banshees, XTC, The Stranglers, Père Ubu…
Mirwais relate ici, avec une écriture lucide, le chaos invraisemblable d’un groupe qui transcenda l’époque dans laquelle il s’inscrivait.
Au début des années 1990, John Galliano et Alexander McQueen font une entrée fracassante dans l’univers feutré de la haute couture. Leurs collections visionnaires, nourries de références d’une sophistication éblouissante, transgressent tous les codes. Chacun de leurs défilés est un véritable show, une cérémonie décadente qui rivalise avec les plus spectaculaires productions de cinéma et d’opéra.
Le luxe est alors encore le domaine réservé d’une poignée d’entreprises familiales, où les couturiers sont rois. Mais vingt ans plus tard, le secteur s’est transformé en une industrie mondiale gouvernée par un seul objectif : le profit.
Traduit de l’anglais par Étienne Gomez.
Bruxelles, 1977. Le jeune Riton Liebman, treize ans, s’ennuie. Pour tuer le temps, il décide de se présenter à un casting organisé par Bertrand Blier pour son futur film, Préparez vos mouchoirs. Dès que le gamin se met à parler, le réalisateur sait qu’il tient son personnage. Quelques mois plus tard, Riton partage l’affiche avec Carole Laure, Patrick Dewaere et Gérard Depardieu. Il est devenu la vedette du quartier et, à seize ans, part s’installer seul à Paris. Sa carrière est lancée… du moins, le croit-il.
C’est l’un de nos auteurs les plus singuliers de la fin du XXe siècle. Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation, Yves Navarre fut romancier, dramaturge, dialoguiste et côtoya le Tout-Paris des années 1970-1980. Vivant son homosexualité à visage découvert à une époque où elle demeurait souvent taboue, il fut également un ambassadeur du combat pour l’égalité des droits.
Précédé d’une biographie signée Frédéric Andrau.
Alors que le réalisateur Michael Mann dessine, dans son dernier film, un portrait fascinant mais parcellaire de la légende Ferrari, rien ne vaut la parole du Commandatore en personne pour mieux saisir son mystère et son talent. À travers cette autobiographie, le mythe laisse place à l’homme qui se livre avec une franchise à la fois étonnante et touchante.
Traduit de l’italien par Stéphane Kramer.
Dès 1981, Suicidez-vous le peuple est mort, son premier single, donne le ton : le goût des mots, des mélodies, celui du risque aussi. À peine arrivé, ce nouveau venu nommé Jean-Louis Murat se fraie déjà un chemin à part, à la fois escarpé comme les sentiers de l’Auvergne qu’il ne cessera de chanter et buissonnier comme sa voix fatiguée et envoûtante, loin de tous les clichés de la chanson française. Un parcours sans équivalent dans l’Hexagone, jalonné d’une vingtaine d’albums dont certains sont inscrits à jamais dans l’Histoire de la pop.